Découverte des plantes des trottoirs de l’avenue van der Meerschen à Woluwe-Saint-Pierre (suite 1).

PLANTES A FLEURS.

Ces plantes comprennent plusieurs familles.

Famille des Astéracées ou Composées.

Cette famille comporte un nombre impressionnant d’espèces. Il ne faut donc pas s’étonner si c’est celle qui est la mieux représentée dans l’avenue van der Meerschen. A première vue, l’Astéracée est une fleur avec un cœur et des pétales, alors qu’en réalité ces soi-disant pétales  sont des fleurs à part entière et ce soi-disant cœur est aussi un ensemble de fleurs. Toutes ces fleurs agglomérées forment ce qu’on appelle un capitule.

Le Pissenlit (Taraxacum officinale).

Tout le monde connaît cette plante vivace. Elle est omniprésente dans l’avenue. Elle a des vertus diurétiques et dépuratives.

pissenlit

pissenlit 2

 

 

 

 

Inflorescence : un capitule composé de centaines de petites fleurs jaunes.

Tige : simple, creuse, verdâtre parfois teintée de pourpre, contenant un latex blanc qui provoque des taches brunes sur la peau.

Feuilles : vertes situées à la base de la plante. A cause de la forme de ses feuilles dentées, le pissenlit est aussi appelé « Dent de lion ».

Graines : elles sont munies d’une aigrette permettant leur dispersion par le vent. Ces petits «  parachutes » font la joie des enfants qui s’amusent à souffler sur la sphère de graines.

Comestibilité : les  feuilles sont riches en vitamines C ; bien qu’étant amères, les jeunes feuilles peuvent être préparées en salade. A la campagne, au printemps, les gens repèrent dans les prairies, les jeunes feuilles qui émergent des taupinières. A ce stade, la partie enfouie de la plante est blanche, en raison du manque de lumière et elle est particulièrement délicieuse. Les fleurs peuvent être aussi utilisées pour la fabrication de vin.

La Porcelle enracinée (Hypochaeris radicata).

porcelle

Cette plante vivace appartient au groupe des pissenlits.

Inflorescence : un capitule composé de plusieurs fleurs jaunes ressemblant à celles du pissenlit.

Tige : contrairement à celle du pissenlit, elle est fine, vert foncé, dure, sans latex et porteuse de rares écailles visibles seulement avec une loupe ; elle se divise en deux ou trois parties à une certaine hauteur, elle est donc ramifiée.

Feuilles : disposées en rosette aplatie  au bas de la tige ; contrairement à celles du pissenlit qui sont glabres, elles sont couvertes de poils blanchâtres et rudes au toucher.

Graines : avec une aigrette comme celles du pissenlit.

Comestibilité : les feuilles étaient autrefois mangées en salade. Cependant, cette plante serait toxique pour les chevaux qui l’évitent normalement mais qui la mangent, à défaut d’herbe, en cas de grande sécheresse.

Le Galisonga cilié (Galisonga parviflora) .

galisonga

Cette plante annuelle originaire d’Amérique du Sud a été introduite en Europe au XIX ème siècle.

Inflorescence : petite ; le centre composé de fleurs jaunes en forme de tubes est entouré de 4 à 5 fleurs blanches  en forme de pétales blancs présentant 3 dents.

Tige : verdâtre, poilue et ramifiée.

Feuilles : opposées, vertes, dentées et pointues.

Graines : une seule plante peut produire environ 15000 graines, ce qui explique sa prolifération.

Comestibilité : pas appréciée des jardiniers en raison de son caractère envahissant, cette plante est utilisée comme condiment en Colombie ; elle peut entrer dans la composition de certaines salades. Elle a un goût d’artichaut.

Le Laiteron maraîcher (ou potager) (Sonchus oleraceus).

laiteron maraîcherCette plante annuelle porte bien son nom puisque sa tige cassée laisse échapper un liquide blanchâtre ressemblant à du lait  et qu’il est un bon comestible.

Inflorescence : un capitule composé de fleurs jaunes.

Tige : dressée, creuse, ramifiée.

Feuilles : vert clair, bordées d’épines molles, les plus hautes se terminant par une pointe en forme de fer de lance ; certaines embrassent la tige.

Graines : munies d’une aigrette favorisant leur dispersion ; une seule plante peut produire 100 000 graines appréciées par certains oiseaux.

Comestibilité : les jeunes feuilles qui sont tendres peuvent être mangées en salade ; les autres peuvent être cuites. Le laiteron riche en protéines, vitamines et sels minéraux était cultivé au Moyen Age.

La Laitue des murailles (Lactuca muralis )

laitue des murailles

Cette plante vivace qui pousse à l’ombre des murs, tire son nom du « lait » blanc qui s’échappe de sa tige coupée.

Inflorescence : jaune pâle en capitules de 5 fleurs ressemblant vraiment à des pétales.

Tige : creuse, dressée et ramifiée en haut, parfois teintée de rouge.

Feuilles : vertes en lobes dentés dont le terminal est beaucoup plus grand.

Graines : à aigrettes.

Comestibilité : les feuilles se mangent en salade.

Le Séneçon commun (Senecio vulgaris) .

séneçon

Attention, cette plante annuelle qui serait appréciée des oiseaux granivores est cependant toxique pour la plupart des mammifères chez qui elle est susceptible de provoquer des lésions du foie. Elle est très commune à proximité des rues à forte circulation car elle bénéficie de l’azote contenu dans les gaz d’échappement.

Inflorescence : en capitules restant fermés ; fleurs jaunes en forme de tubes dressés. Cette plante peut fleurir toute l’année.

Tige : généralement de petite taille, velue, anguleuse, dressée, simple ou  ramifiée.

Feuilles : alternes, couvertes de poils, assez charnues, brillantes, à bords dentés.

Graines : munies d’une aigrette permettant une dispersion sur plusieurs kilomètres.

Comestibilité : pas comestible, vu sa toxicité hépatique.

 

La Pâquerette (Bellis perennis ).

paqueretteCette petite marguerite ou « bellis » en latin est qualifiée de « perennis » : il s’agit, en effet, d’une plante vivace qui peut fleurir toute l’année, avec une floraison plus abondante vers Pâques, d’où son nom de pâquerette.

Inflorescence : fleurs en capitule isolé (une fleur par tige) ; les fleurs blanches (rougeâtres à l’extrémité) du pourtour ressemblent à des pétales, les fleurs jaunes au centre sont tubulées.

Tige : courte, velue, simple et donc non ramifiée.

Feuilles : en rosette au bas de la tige, en forme de spatule, légèrement crénelées, velues.

Graines : lisses, peu visibles ; les aigrettes de soies souvent présentes chez les astéracées sont remplacées par des écailles.

Comestibilité : les feuilles et les fleurs en boutons sont mangées notamment dans certaines régions d’Italie.

Ce contenu a été publié dans Natura Woluwe, News, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *