En novembre, décembre et janvier, Raymond Delahaye, notre guide nature, a publié trois articles sur le comportement des animaux et végétaux en hiver. Ce mois-ci, pour cloturer cette série, il nous parle des végétaux.
B Les végétaux.
Les arbres.
Les arbres à feuilles caduques perdent leurs feuilles en automne car c’est par ses feuilles que l’arbre perd beaucoup d’eau (évapotranspiration) ; économiser l’eau en hiver est primordial car les racines éprouvent des difficultés pour puiser l’eau dans un sol gelé.
La plupart des conifères gardent leurs aiguilles car celles-ci sont couvertes d’une sorte de cire qui les protège du gel et empêche l’évaporation.
Le houx aussi a des feuilles couvertes d’une espèce de cire brillante qui limite l’évaporation ; en outre, le houx contient des sels minéraux agissant comme un antigel.
Les herbacées.
Certaines plantes se mettent à l’abri du gel en ne gardant qu’une rosette basilaire ; c’est le cas du bouillon blanc par exemple.
D’autres se protègent contre le froid en ne présentant plus de partie aérienne mais elles survivent sous la terre sous forme de rhizome (par ex. l’anémone), de bulbe (par ex.la jacinthe des bois), de tubercule (par ex. les orchidées), d’oignon (par ex. l’ail ).
D’autres encore disparaissent complètement mais elles ont pris la précaution de disséminer leurs graines pour assurer leur descendance après l’hiver (par ex. les pensées sauvages).Les graines sont capables de garder leur pouvoir de germination pendant de nombreuses années (voire plus de mille ans).
C Conclusion.
Diverses stratégies sont utilisées tant dans le monde animal que végétal pour se protéger de l’hiver.
Curieusement, certaines stratégies sont semblables chez les animaux et les végétaux : antigel, œufs ou graines assurant la continuité de l’espèce, hivernation des animaux ou survie sous le sol de certaines plantes (bulbes, oignons,…), etc.