Organisée par le Quartier Durable « Prenons le Temps » Joli-Bois
Donner plutôt que jeter ? C’est bon pour l’environnement, la convivialité de quartier et votre portefeuille !
Voilà l’occasion d’offrir une nouvelle vie à des objets propres et en bon état dont vous n’avez plus l’utilité et de trouver de très bonnes affaires sans débourser un sou…
Nouveau : Bourse aux vélos : Remise en état de vos anciens vélos pour les proposer à la donnerie.
Les vélos n’ayant pas trouvé de nouvel acquéreur devront être repris à la fin de la donnerie.
Rendez-vous le dimanche 30 avril au CCJB, entrée par l’avenue des Shetlands, 15, 1150.
Comment ça marche ? : De 10h30 à 11h30 : Dépôts
De 14h30 à 16h30 : Venez chiner et emportez ce qui vous intéresse
Ancienne habitante de notre quartier1 dont beaucoup d’entre nous se souviennent et qu’un certain nombre d’entre nous croise encore régulièrement, Caroline Bouchez est une mère de famille non seulement adepte du zéro déchet depuis plus de 7 ans, mais surtout soucieuse de partager ses savoirs, savoir-faire et valeurs autour d’elle… bref, Caroline est animée d’une furieuse envie de participer à changer le monde2!
Après avoir fondé @farwaste qui vise à propager l’attitude « zéro déchet » chez les citoyens, elle s’est lancée tout récemment dans la réalisation d’un livre qui explique le changement climatique aux enfants : Mon Atlas du changement climatique.
L’atlas de 24 pages imprimé en Belgique, publié grâce à une récolte de fonds via un crowdfunding, aborde les causes et conséquences du réchauffement climatique, mais aussi les solutions car Caroline ne voulait pas que ce soit anxiogène. Bref, un livre destiné à sensibiliser les enfants au changement climatique et à les inspirer pour leur donner confiance en leur capacité d’action !
Plusieurs écoles l’ont déjà adopté et vous pouvez vous le procurer dans la boutique zéro déchet Nuke Mapu située Val des Seigneurs 19 ou en me le commandant directement à caroline@far-waste.com
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1 Caroline et sa famille vivent actuellement sur le territoire de Kraainem.
La Directive européenne 2018/851 impose aux États Membres de rendre obligatoire le tri à la source des biodéchets au plus tard le 31 décembre 2023, la Région a décidé de prendre les devants et de rendre ce tri obligatoire en mai 2023, pour les ménages, mais aussi pour les entreprises. C’est-à-dire que les déchets alimentaires, (comme les déchets verts) ne pourront plus se retrouver dans les sacs blancs à partir de cette date.
Avec l’obligation de trier les déchets organiques à partir du mois de mai 2023 (plus d’infos sur la réforme Brudalex 2.0), les initiatives citoyennes sont plus que jamais les bienvenues pour faire vivre la circularité.
Pour y arriver, l’asbl Worms aide les citoyens, les entreprises et les écoles à composter. Créée en 2008, elle encadre quelque 200 composts de quartier lancés par des citoyens bruxellois… dont notre compost qui fêtera cette année ses 10 printemps ! En parallèle, l’asbl propose de nombreuses formations et campagnes de sensibilisation.
« Worms invite donc à réfléchir à une collecte plus respectueuse de l’environnement, sans pour autant se passer d’une installation de biométhanisation sur le territoire régional » peut-on lire dans un article paru en septembre dernier danse la revue Medor et consacré aux déchets (source).
« Je pense qu’avec une peau de banane, il faut faire de la terre, et pas de l’électricité », déclarait dans le même article Simon De Muynck.
Ce scientifique et coordinateur de l’opération Phosphore1 nous apprend qu’actuellement 90 % des déchets organiques bruxellois sont encore incinérés. « Un véritable gâchis », se désole-t-il.
Quant à la biométhanisation, qui fait certainement partie des moyens à mettre en œuvre pour valoriser nos déchets organiques, elle est loin d’être une solution miracle (l’article de Médor vous en dira plus à ce sujet). Pour rappel, cette technique consiste à mélanger les déchets dans des digesteurs, puis à chauffer le tout à 40°C afin que les bactéries puissent transformer la matière organique en biogaz. Au terme du processus, on récupère un résidu utile à la fabrication d’engrais, le digestat ainsi qu’un gaz pouvant servir à la production d’électricité.
Back to Roots… à la recherche de solutions complémentaires.
Entre les composts de quartier et la solution industrielle que représente la biométhanisation, il y a un champ considérable de possibilités auxquelles les citoyens et collectifs locaux peuvent contribuer.
Devant le magasin « roots-store », avenue Michel-Ange à Bruxelles, est ainsi née une initiative qui pourrait par exemple nous inspirer. L’idée, comme l’illustre cette vidéo, est d’inviter les habitants qui viennent faire leurs courses, à déposer dans des bacs prévus à cet effet leurs déchets organiques. Ces derniers peuvent renvoyés au maraîcher bio qui livre le magasin : « la boucle est bouclée » comme aime à le déclarer Hannah Willsher, la cofondatrice du lieu. Mais nous pouvons également imaginer que ces bacs soient ensuite redirigés vers un compost de quartier ! Voilà en tout cas le premier magasin bruxellois qui met en œuvre la re circularisation de ses biodéchets.
Cette initiative vous inspire ? Vous avez une idée à partager ? N’hésitez pas à nous contacter pour que nous en discutions et tentions de la concrétiser ensemble !
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1 Le projet « phosphore » est le fruit d’une collaboration entre citoyens, experts et autorités régionales à travers Bruxelles Environnement.